- Après une belle saison en P2 couronnée d’une montée vers la P1, comment se profilait la nouvelle saison ?
Après avoir pris la décision de laisser notre place de P1 aux jeunes qui avaient du mal à monter il y a deux saisons, nous avions juste l’ambition de nous amuser parmi les 2 ou 3 premières places en P2.
Et c’est ce qui s’est passé : nous avons à chaque fois terminé dans les 3 premières places. Et en même temps, ces jeunes à qui nous avons donné cette occasion se retrouvent maintenant en promotion. C’est génial !
Notre noyau est super pour une P2, mais il est trop faible pour une P1… mais nous n’allions pas laisser passer la possibilité de monter en P1.
- Avec l’arrivée de Jo Damoczi, vous aviez cette année un coach attitré et un noyau un peu plus étoffé. La saison augurait donc de bonnes choses ?
La volonté de faire au mieux en P1 était présente chez tous les joueurs et, pour moi, il était important, pour ce faire, d’avoir une certaine stabilité en ce qui concerne les entrainements et le coaching.
Nous avons pensé, avec Eric Davaux, à plusieurs solutions. Et pour finir, Jo nous a fait l’honneur (ça reste mon coach, j’essaye de garder ma place en première !) d’accepter cette mission.
Donc la saison se profilait bien d’autant plus que nous avons été rejoint par 2 joueurs avec beaucoup de potentiel. Sans trop de pression, l’idée était de faire de chaque match une surprise pour l’adversaire et ça avait plutôt bien commencé avec une défaite et une victoire.
Jo a de l’expérience et une présence importante, ce qui est génial pour une équipe comme la nôtre.
Cela devrait nous donner la possibilité de travailler des détails techniques ou tactiques
Nos nouveaux joueurs, Quentin et Sébastien doivent encore retrouver leur niveau mais nous sommes persuadés qu’ils seront tous deux des joueurs essentiels de l’équipe première plus tard.
Notre force est notre cohésion : quand elle est présente, nous pouvons battre les prétendants au titre en P1. Une partie du boulot de Jo sera de travailler et nous rappeler sans cesse ce besoin de cohésion.
Nous avons aussi Basile qui est jeune et qui monte en puissance. Nous aurions aimé attirer d’autres jeunes mais c’est difficile dans une équipe avec des plus “âgés”.
- Tu restes en contacte avec les membres de l’équipe ? Tout le monde reste motivé pour une reprise dès que possible ?
Nous sommes restés en contact à travers un groupe WhatsApp, mais c’est vrai que ces dernières semaines nous échangeons moins.
Cette situation n’est évidente pour personne et nous devrions sans doute nous forcer à échanger un peu plus sur ce groupe.
La motivation reste bien présente, on le sent dans nos échanges. Nous restons des sportifs dans l’âme et rester chez soi sans trop de sport nous ennuie évidemment tous (enfin si j’ose parler pour tous le groupe).
Nous sommes impatients et dès que possible nous serons de retour à l’entraînement ! Et je parie sur une présence à près de 100 % (Colin étant blessé, je ne peux pas parler de 100 %).
- Comment s’est passée cette année au niveau professionnel pour toi avec tout ce télétravail, confinement, ..?
Cette histoire de confinement m’exaspère au plus haut point. Et surtout la gestion de cette crise. Les décisions semblent tellement manquer de logique, ce n’est pas simple de s’y retrouver.
Le sport par exemple, étant même reconnu par beaucoup de médecins comme une aide lors de certains soucis de santé n’aurait jamais dû être arrêté.
On voit d’ailleurs qu’être en bonne forme physique aide dans la lutte contre ce virus (et probablement plein d’autres).
Pour mon travail, j’ai de la chance car je travaille dans le conseil à la sécurité informatique et donc depuis longtemps il m’est possible de faire du travail à domicile.
Je ne suis pas fan et je préfère le contact direct avec les gens, mais je ne peux pas me plaindre. Je travaille et plutôt dans des bonnes conditions.
Je plains les gens qui sont à l’arrêt ou ceux qui se retrouvent dans une situation précaire.
Après le travail, sans le volley, faire du sport est plus compliqué : en été, il est possible d’aller courir pour se maintenir en forme.
Ici, avec l’hiver, pour moi c’est impossible car il fait déjà trop sombre à partir de 17H et j’ai connu trop de blessures que pour risquer de me blesser en courant sans trop de lumière.
- Avec cette saison qui est à nouveau compliquée, on pense déjà à l’organisation de la saison suivante ou il reste des ambitions pour la deuxième partie de saison ?
Nous savons déjà que la saison prochaine sera également une saison de P1. On ne peut donc pas vraiment parler d’ambitions, mais ça ne nous empêche pas de vouloir vivre de beaux matches dès que possible.
Donc s’il y a un mini championnat, à partir de début 2021 par exemple, nous serons dans les starting blocks.
En plus ce serait l’occasion pour nous de mieux préparer la saison prochaine.
- Après cette saison en salle, on espère pouvoir profiter d’un été à peu près normal… Tu penses qu’on pourra rejouer au beach-volley et compter sur un retour de l’Axis Beach ?
C’est certain que les beach-volley nous ont manqué, c’est une autre ambiance et jouer à l’extérieur est toujours sympa (enfin sauf si c’est drache nationale !).
Etant plus jeune, j’ai participé aux championnats de beach volley. Ici c’est différent : on a aussi envie de bien jouer, mais au final, c’est surtout le côté amusement qui est important.
L’organisation de l’Axis Beach est super donc j’espère vraiment en profiter l’été prochain. Ce serait dommage qu’une si belle initiative soit stoppée deux années de suite.
- Et enfin, qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour cette fin d’année ?
Je tente de rester en forme parce que j’aime le volley et que peu d’autres sports m’attirent.
Dans le passé, ça n’a jamais été facile, avec ma taille (1m80 c’est petit dans le monde du volley à haut niveau). J’ai souvent forcé sur le travail, ce qui avec le temps m’a causé quelques blessures (le volley c’est une question de talent, de travail, d’entourage mais aussi une question de chance !).
Donc si je peux continuer à pratiquer mon sport en ayant moins mal partout, ce serait super !