Tao Tao, de plus en plus motivé suite à la venue de sa petite femme Xin Yen, est aux commandes de l’équipe fanion. Jean-François nous amène une bête qui a, paraît-il, joué en division d’honneur. Philippe Jeuniaux, un presque double mètre. A l’époque, à Ottoniens, on n’avait jamais vu un joueur de cette taille-là… Et puis, il y en a un autre de grand échassier. Ils l’ont surnommé Tut. Tout ce qu’on savait, c’est qu’il voulait être toubib… Michel Fiasse, ex-Bousval et Philippe Genin, ex-Bousval voient leur transfert refusé par Bousval malgré la promesse des dirigeants de ce club de les libérer après leur transfert d’un an.
Des ambitions ? On n’en sait trop rien. Toujours est-il qu’après la première partie du championnat, on est toujours en course pour les play-offs.
Et puis, un second tour fou, très fou. Pas une seule défaite, si ce n’est celle du dernier jour face à Malonne, des Malonnois à qui on voulait donner confiance avant notre affrontement décisif des demi-finales des play-offs. Play-offs !!!! Le mot magique, qui a tant fait rêver Ottintois. Opposés aux Namurois en demi-finales, les Ottintois n’en font qu’à leur tête, d’autant que Tao s’est cassé en Chine appelé dans sa famille. Billy Lardinoit et Noël Taton le remplacent. Défaite stupide le samedi à domicile (2-3) devant la presse, les politiciens et les clubs voisins, et ce malgré les entrées payantes ! Roger Matagne nous héberge le soir et nous décortiquons la vidéo autour d’une blanche.
Le dimanche, c’est parti, le déplacement à Malonne, avec très peu de supporters. Mais le grand Lardi et le petit Taton sont là. Nous sommes menés 1-0 et 13-7. Et puis, Jeuniaux arriva au service : 13-15 et les deux autres sets empochés. La folie, nous voilà qualifiés pour la finale des play-offs contre … Mont-sur-Marchienne ? Non, ce sera Besace. Mais qu’est-ce qu’il a foutu Alain Lauwaert avec son club carolo ?
Besace, c’est Besace, une chouette mentalité et des sourires quand on les bloque. Des vrais sportifs, quoi… Petite victoire à l’aller avec notre Tao Tao en chair et en os, mais avec une terrible rage de dents (3-2). Mais que nous regretterons encore longtemps ce deuxième set où nous menons 14-8 avant de nous faire coiffer. Car au retour, eux qui ne nous avaient jamais battus, ils nous enfoncent. 3-1… et bzzt la montée qui s’envole malgré des réclamations contre les décisions incompréhensibles de la fédération de faire monter le deuxième de l’autre série, Athéna, à notre place. Oui, nous le jurons, nous les avons battu deux fois.
Quant à l’équipe 2, comme dirait le délégué de l’époque, Pierre Vander Vorst, elle montra que « si elle ne peut pas se targuer de posséder les meilleurs éléments de « l’élite provinciale », les vieux canassons d’Ottintois restent toujours des vieux rats. » Conclusion, une première place au classement après sept journées de compétition et puis, pfff, quatre défaites de suite. L’équipe avait rencontré les quatre meilleurs de la division…
L’important, disait notre délégué, « n’est pas de posséder le plus de moyens, càd des joueurs capables de faire des « plafonds » sur toutes les balles de la main droite comme de la main gauche, non le plus important est d’utiliser ces moyens le mieux possible et pour cela nous pouvons faire confiance à Billy qui, non content de nous entraîner de 20h30 à 5 h du matin nous fait l’honneur de (…) »…
C’est la première fois que nous sortons la toute grosse artillerie au Blocry pour notre tournoi. Tous les records sont battus (plus de 80 équipes) et nous installons une tente, pardon plusieurs tentes devant le complexe sportif. Réussite totale pour cette première, même si nous avons reçu la visite d’un huissier qui venait constater que nous vendions bien des pintes. C’est qu’il n’était pas content le patron de la cafétaria…
Régionale 2 (aujourd’hui Nationale 3) : Baudouin Boreux (25), Pierre Brahy (24), Renaud Cornil (21), Marc Delogne (26), Jean Fiasse (24), Hervé Hanon (18), Jean-François Hanon (22), Etienne Hofman, ex-Tournai (29), Philippe Jeuniaux, ex-Anderlecht (22), Michel Lambert, ex-Nivelles (28), Pierre Piret (23), Philippe Ruyffelaere, ex-Eveil (24). Entraîneur : Tao Tao. Deux entraînements par semaine, le lundi et le jeudi.
Provinciale 1 : Thierry Bastogne (29), Pascal Bourguignon (21), Joseph Damoczi (31), Eric Davaux (30), Thomas Eeckhout (19), Moreno Favero (33), Philippe Fosseprez (29), Daniel Fransen (24), Roger Matagne (40), Pascal Morsa (29), Nuri Senemek (35), Yves Tombus (27), Pierre Vander Vorst (26).
Entraîneur : Jean-Willy Lardinoit. Un entraînement le mercredi.
Provinciale 3 : Emmanuel Bonami (18), Gaëtan Bougnet (17), Laurent Brahy (20), Edouard Carlier (22), François Chaumont, ex-Verviers (25), Alain Chevalier (37), Guy Debacker (18), Marc Debacker (18), Eric Debier (24), Etienne Deconinck (17), Cédric Fayt (23), David Foret (19), Jean Kittel (29), Jean-Marc Procureur (22), Xavier Sturbois (21), Nicolas Vanderlinden (21). Entraîneur : Michel Hanon. Un entraînement le jeudi.
Une équipe de cadets-scolaires se créé avec Jean Fiasse comme entraîneur :
François-Xavier Devuyst, Pascal Léonardy, David Allemon, Damien Chemin, Benoît Gallant, Christophe Lacroix, Cédric Benosmane, Geoffroy Bougnet, Emmanuel Renier, Laurent Hennart, Arnaud Evrard, Philippe Creyf, Olivier Lequeux, Eric Van Hove, Gary Seghers.
La section de mini-volley est lancée sous l’impulsion de Roger Matagne et avec Moreno Favero et Eric Davaux qui se relaient comme entraîneurs.
Le conseil d’administration : Robert Delogne (président), Daniel Fransen (vice-président), Eric Davaux (secrétaire-trésorier), Pierre Piret (délégué équipe 1), Marc Delogne (délégué adjoint équipe 1), Pierre Vander Vorst (délégué équipe 2), Edouard Carlier (équipe 3), Maurice Baugniet et Michel Hanon (membres).
Les résultats :
- Régionale 2 (aujourd’hui Nationale 3) : 3ème et défaite en finale des play-offs.
- Provinciale 1 : 6ème.
- Provinciale 3 : 6ème.
- Cadet : 5ème (sur sept équipes).
- Minime : 7ème (sur neuf équipes).
Le Botroul : Pierre Piret.