La saison 2002-2003 est une saison historique pour le club. En espérant remporter toutes les rencontres au deuxième niveau belge composée, à l’époque, de 2 séries de 12 équipes. le club n’était pas spécialement favori de sa série. Sous la conduite de Koen Hoeyberghs, l’équipe engrangea des succès, mais aussi quelques défaites. Cependant, la régularité et la terrible bagarre entre les équipes de tête propulsa le groupe en tête de la série avec un titre de champion. Mais il fallait encore battre le champion de l’autre série, Eisden où les frères Van Walle étaient au début de leur brillante carrière.
Ce barrage se joua en terrain neutre, à l’EVC de Vilvorde. Un premier set remporté malgré la grave blessure du central Chris Barnes. Il fut remplacé pour la suite de la rencontre par Laurent Malisoux qui se démerda tant bien que mal malgré le fait qu’il soit un pur attaquant réceptionneur.  Malheureusement, l’équipe s’inclina 3-1 laissant aux Limbourgeois la place au sommet du volley belge. Mais il y avait encore une chance avec le barrage le lendemain face à l’avant-dernier de l’élite, Kapellen.
Les Anversois, qui avait rappelé Grobelny, une ex-star du top belge, l’emportèrent aussi, se maintenant et laissant les Ottintois en pleurs dans les gradins. Il fallait recommencer et reconstruire… Mais, … voir quelques lignes plus loin…
Le même samedi, aussi à Vilvorde, et quatre heures avant l’équipe fanion, la deuxième équipe, entrainée par Bart Goossens, jouait aussi un barrage pour son maintien en Nationale 1. Car le club présentait la particularité d’avoir 2 équipes au même niveau, dans l’antichambre de l’élite. Avec un Damien Gaussin, virevoltant, tout en venant de la 3èmeéquipe, notre équipe battit Hemelveerdegem et se maintenait à ce niveau.
Mais donc…. le 1er juillet, lors de son réveil après son traditionnel repas de fin d’année toujours bien dynamique, le secrétaire du club eut un choc en ouvrant ses mails : l’annonce du retrait de Mortroux du plus haut niveau belge. Il retrouva bien vite ses esprits et fit marcher son carnet d’adresses pour proposer à la fédération de remplacer Mortroux, puisque les Ottintois étaient premières réserves. Ce fut accepté relativement rapidement et le lendemain au soir, ce fut la réunion de tous les joueurs avec le bourgmestre Jean-François Breuer qui arrosa… Johan Praets allait être l’entraineur de cette équipe pour la 1ère expérience du club au plus haut niveau belge.
Le club avait aussi, au cours de cette saison, la particularité de présenter sa 3ème équipe en Nationale 2, l’élite francophone. Sous la conduite du sorcier Raoul Rekier, elle termina 5ème ponctuant là un joli parcours entamé en P1 avec un titre et deux saisons dans le haut du panier en Nationale 3.
A côté de cela, le club alignait encore une équipe de Provinciale 1 avec déjà , Colin Allemon, Nicolas Pattyn, les frères Anas et Rachid Zaeher. Elle termina 9ème.
Plus bas, suite à la fusion avec Perron, SG Ottintois avait inscrit 3 équipes en Provinciales 3, division comprenant à l’époque 2 série. Ce fut le couronnement…. Champion et 2ème en Provinciale 3A, et champion en Provinciale 3B… Seules deux équipes purent rejoindre la Provinciale 2. Heureusement que la Provinciale 1 s’était maintenue, sans quoi le club aurait pu virtuellement avoir 4 équipes en Provinciale 2, chose évidemment interdite par le règlement.
Côté féminin, deux équipes, une P1 et une P3.
Du côté des jeunes, le club représenta le Brabant dans toutes les catégories garçons, et aussi en pupilles filles. Les minimes sont 5ème, les cadets sont 3ème, les juniors sont 4ème.
Aux finales nationales, les pupilles, champions francophones avec une série de 31 rencontres victorieuses consécutives, terminent 3ème, tout en remportant aussi le mini-day namurois. Un bilan d’ensemble déjà exceptionnel.
Au niveau des festivités, notons un fameux souper moules, le 23 novembre, dans les installations de l’institut des Hayeffes sous la dynamique de Vincent Dewolf (ex-Perron) et de quelques épouses de joueurs et responsables du club. Mais aussi en février, une dégustation de bières, un quizz musical le 30 avril, un souper-soirée le 17 mai.