Gil, tu es de retour à Guibertin après une expérience à Haasrode et une année en Suisse. Qu’est ce que ces expériences ton apportées ?
J’ai évolué dans ma manière de voir le volley, je comprends mieux le jeu. Je prends plus de responsabilité sur le terrain et c’est essentiel pour un opposite
Une expérience à l’étranger te tenterait-elle à nouveau dans l’avenir ?
L’avenir est incertain avec le Covid qui a changé nos vies. C’est donc difficile à dire. En plus du désir de revenir à Guibertin pour jouer avec pas mal d’amis, la perspective d’évoluer à l’étranger loin de mes proches lors d’une possible deuxième vague ne me plaisait pas. Mais pour l’instant je ne me concentre que sur mon équipe. Je pense que l’on a une très bonne équipe et j’espère pouvoir jouer un semblant de saison pour montrer à la ligue que nous avions notre place en ligue A.
Qu’est ce qui t’as motivé à revenir au club ?
Comme je viens d’expliquer, j’ai beaucoup d’amis dans l’équipe. J’ai déjà joué avec tous les joueurs. Que ce soit sur le terrain (on a, à mes yeux, la meilleure paire de passeurs de Belgique) ou à coté j’étais sûr de prendre du plaisir.
Au moment où tu as signé, le club pensait évoluer en Ligue A. Comment as-tu vécu la décision de finalement devoir rester en N1 ?
J’étais très déçu. Honnêtement, pour moi, le club a fait un bon mercato belge et aurait pu l’étoffer un peu plus si on avait eu la certitude d’évoluer en ligue A. Je ne comprends toujours pas la décision de la ligue. Le championnat à 8 devient ridicule. Les temps sont durs avec le covid et ne va certainement pas améliorer la santé financière des clubs. Quel est l’avenir du volley si on refuse le peu de candidats qui veulent monter? Dans 10 ans on aura une ligue à 6 équipes si on continue à ce train là.
Tu retrouves à Guibertin beaucoup d’anciens coéquipiers de Guibertin et Haasrode, j’imagine que l’intégration a du bien se passer. Comment te sens tu dans l’équipe ?
C’était comme si on ne s’était jamais quitté. Quel luxe !
Tu as eu fini tes études de kinésithérapie (un de plus) avant ton aventure à l’étranger. Quels sont alors tes objectifs et ambitions dans ce domaine ?
J’aimerais continuer à me former dans la kiné du sport pour compléter mon bagage que j’ai rempli sur le terrain par des formations théoriques supplémentaires.
Tu as commencé à travailler récemment à Waterloo. Comment se passent tes débuts ?
Il a fallu le temps pour que notre tout nouveau centre commence à se lancer car l’ouverture était le 1 er septembre. Tout doucement mon agenda se remplit mais il reste de la place pour tous les intéressés!
Avec ce nouvel arrêt de la compétition, comment envisages-tu la suite de la saison ?
Je crains le pire pour la saison car vu que l’on a été refusé en ligue A, nous sommes maintenant à 14 équipes en N1. Avec l’arrêt des entrainements et des compétitions jusque la mi novembre (minimum), je pense qu’il sera difficile de trouver la place dans le calendrier pour jouer les 23 matches qu’il nous reste.